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LES ANNÉES ORLÉANAISES DE GAUGUIN
DU QUARTIER SAINT-MARCEAU AU PETIT SÉMINAIRE
Intégralité de l’interview donnée au magazine Mag’Centre
(6 décembre 2023, réalisation : Gérard Poitou)
À l’occasion de l’hommage rendu à Paul Gauguin par la Ville d’Orléans, dans le cadre du 120e anniversaire de la disparition du peintre, Christian Jamet répond aux questions de Jean-Dominique Burtin et évoque les années orléanaises du jeune Gauguin, particulièrement ses études au petit séminaire de Mgr Dupanloup, entre 1859 et 1862. En dépit d’un rejet ultérieur des dogmes de l’Église, le peintre est en effet resté très marqué par son éducation catholique comme l’atteste notamment, en 1888, la célèbre Vision après le sermon.
MUSÉE DE PONT-AVEN
Conférence du jeudi 9 novembre, à 18 heures, salle Julia
Christian Jamet : « Paul Gauguin : les chemins de la spiritualité »
Réservation : https://billetterie.museepontaven.fr
Faut-il réduire Gauguin à l’image assez répandue d’un libertin impénitent ? Ses critiques virulentes envers l’Église catholique ne sauraient occulter l’empreinte profonde de l’éducation religieuse qu’il a reçue dans son enfance au petit séminaire d’Orléans. La lecture ultérieure de Renan, les rencontres bretonnes avec Paul Sérusier et Meijer de Haan qui ont ouvert à leur maître de nouvelles perspectives spirituelles ou bien encore, en Polynésie, la découverte de la thèse mythiste de Gerald Massey concernant le Christ ont toutefois conduit Gauguin vers une "religion" très personnelle, sans dogmes ni culte, mais indéniablement imprégnée de mysticisme. Nombre de peintures, de gravures et de sculptures constituent l’expression plastique d’un cheminement spirituel singulier dont rendent compte aussi plusieurs écrits de l’artiste.
Paul GAUGUIN, " La Cène ", 1899, huile sur toile, 60 x 43,5 cm,
Paris, collection Katia Granoff
Entre le pinceau et la plume :
ÉMILE GUIBLAIN-COQUERY ou la vie d’un sage
Ami de Pierre Loti et d’Aurore Sand, petite-fille de l’illustre romancière de Nohant, Émile Guiblain-Coquery (1884-1963), est un paysagiste attachant, écrivain à ses heures, mais c’est aussi un sage qui offre à chacun, à travers sa vie et son œuvre, une véritable leçon de bonheur.
Cet ouvrage est la première monographie consacrée à Émile Guiblain-Coquery (1884-1963), peintre aujourd’hui assez largement oublié malgré la notoriété qui fut la sienne en Puisaye, en Île-de-France, puis plus tard dans la Creuse et le Bourbonnais au cours des années 1950 jusqu’à l’aube de la décennie suivante. La biographie de l’artiste, notamment émaillée de nombreuses références à sa correspondance, est suivie d’un cahier iconographique et d’une anthologie réunissant des articles publiés par Guiblain-Coquery dans divers journaux de son temps.
Broché, 29 x 21cm, 205 pages, plus de 250 illustrations.
" Bord de Seine " (1950) - " Troncs d'arbres croisés" - " Toulx-Sainte-Croix "(vers 1960)
Le peintre au travail (années 1950)
Bakharetchea : la maison hendayaise de Pierre Loti,
vue par le peintre Émile Guiblain-Coquery
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Entre le pinceau et la plume : Émile Guiblain-Coquery ou la vie d'un sage.
Extrait du chapitre : Toulx-Sainte-Croix et l'amitié d'Aurore Sand
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